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Régions PS et subventions

Les syndicats de la région Rhône-Alpes ont perçu plus de 4,3 millions d’euros de subventions publiques en 2013.

Les syndicats en France, c’est 8% de représentativité, 85% de subventions. C’est le ministère du Travail qui est chargé de collecter les résultats aux élections d’entreprise pour calculer la représentativité nationale des syndicats. Le problème est qu’il interdit aux citoyens de vérifier les données de cette base. C’est le seul cas où des corps reconnus par la loi sont élus sur des bases invérifiables démocratiquement !

Malgré tout, nos élus ont versé pour nous (sic) notre cotisation aux syndicats de Rhône-Alpes.

Ainsi en 2013 il a été relevé que les syndicats ou assimilés ont perçu :

• 1 124 998 euros de subvention à la CGPME ( 26,11% des subventions)

• 827 680 euros de subvention pour Aravis ( 19,21% des subventions) ;

• 764 791 euros de subvention à l’Union Professionnelle artisanale ( 17,75% des subventions)

• 413 333 euros de subvention pour ipra (69) ( 9,59% des subventions) ;

• 388 042 euros de subvention pour opcaim sas intertech (75) ;

• 147 600 euros de subvention pour uri-cfdt 69 ;

• 137 130 euros de subvention pour opca defi (94) ;

• 114 314 euros de subvention pour opcaim (75) ;

• 95 200 euros de subvention pour université Lumière Lyon ;

• 71 409 euros de subvention pour cftc rhône-alpes ;

• 65 409 euros de subvention pour cfe-cgc 69 ;

• 45 000 euros de subvention pour cgt rhône –alpes ;

• etc. …

Au total 4 307 934 euros ont été versés par les contribuables de Rhône-Alpes pour subventionner les syndicats de la région. On comprend mieux pourquoi nos syndicalistes sont dépendants et redevables auprès de nos élus. A noter qu’en 2012, les syndicats et assimilés avaient perçu la somme de 5 655 877 euros, 28,83% de plus !

Les budgets des syndicats français sont 3 à 4 fois plus élevés qu’en Allemagne et en Angleterre alors que les organisations ont 5 à 10 fois plus de membres outre-Manche et outre-Rhin.

En France, on ne donne pas assez de poids aux négociations d’entreprise, et on en donne trop aux négociations interprofessionnelles, qui sont pilotées en bride plus ou moins courte par l’Etat. Cela donne le sentiment d’une certaine complicité avec le gouvernement pour augmenter chaque année le poids et la taille du Code du Travail.

On peut regretter aussi que les consommateurs, les contribuables n’aient pas leur mot à dire dans les accords interprofessionnels alors qu’ils sont parmi les premiers concernés.

Depuis les années 2000, quantité d’enquêtes, de révélations ainsi que la fameuse commission d’enquête de Nicolas Perruchot, ont réussi à démontrer que la grande majorité des revenus des syndicats ne provenaient pas des cotisations de leurs adhérents ( voir Financement des syndicats. Nicolas Perruchot invité du Direct des Contribuables).

Toutes les recommandations faites alors restent valables aujourd’hui, mais on est obligé de constater que les gouvernements de droite comme de gauche n’ont jamais eu, et n’ont toujours pas le courage de remettre en cause le financement des syndicats.

Voir aussi Enquête sur la CGT: révélations

Source : Observatoire des subventions

Le 25 octobre 2014



25/10/2014
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