Blog politiquement incorrect !

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Rencontre avec Nicolas Sarkozy

Mise à jour le 07 décembre 2015.

 

Au lendemain de ce 1er tour des Régionales maussade, je me décide quand même a mettre en ligne ce billet rédigé le 3 décembre.

 

Les Résultats en Région Centre - Val de Loire sont hélas inférieurs à mes (nos) espérances, la victoire au second tour reste possible, même si au fond de moi je doute, je veux y croire encore.

 

J’en parlerai après les résultats du second tour, l’urgence reste à la mobilisation, et je souhaite le succès à la liste UDI/LR afin de chasser ce Parti Socialiste et cette gauche malfaisante de notre Région.

 

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3 décembre 2015

 

Nicolas Sarkozy, le trait d'union de la droite et du centre pour ces régionales 2015 !

 

À quatre jours du premier tour des régionales, Philippe Vigier (UDI) et Guillaume Peltier (LR) ont salué le rassemblement voulu par Nicolas Sarkozy, Président des Républicains, mercredi à Saint-Jean-le-Blanc, commune limitrophe d'Orléans.

 

Le trio Philippe Vigier (UDI) - Guillaume Peltier (LR) - Marc Fesneau (MoDem), aura au moins fait le plein de confiance avant le premier tour des régionales, ce mercredi soir, 2 décembre, à Saint-Jean-le-Blanc dans une salle archicomble avec 1.200 personnes.

 

 

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Bien sûr, le soutien de Nicolas Sarkozy, Président des Républicains, n'est pas étranger à cette mobilisation, voir plus bas.

 

Bien sur, les 2 chefs de file n'ont pas manqué de parler de leur programmes pour ces Régionales, soulignant notamment que «La gauche n'aime pas les entreprises (…) Durant cette mandature, le chômage s'est envolé en région Centre (+40.000 chômeurs)», Philippe Vigier, UDI.

 

Egalement en proposant, avec des exemples concrets « ce que seront les 100 premiers jours de la nouvelle mandature pour la mise en place de mesures ambitieuses de politique économique, d'apprentissage de formation et de développement touristique, agricole mais surtout l'aide aux artisans, commerçants, TPE et PME principaux atouts de la Région Centre-Val de Loire », Guillaume Pelletier, LR.

 

Est-ce la présence dans le team Vigier de son « fils spirituel », Guillaume Peltier, pour qui il a de l’affection ? En tous cas, Nicolas Sarkozy, galvanisé par une salle pleine comme un œuf s’est éclaté comme aux plus beaux jours mercredi soir à Saint-Jean-le-Blanc, en banlieue d’Orléans.

 

Son arrivée me marquera à jamais, en effet, installé au 1er rang, il m’a longuement serré la main, ses yeux fixés dans les miens, ainsi que ma femme, @lamascotte1 dont les yeux brillaient d’émotion.

 

 


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Il ne pouvait voir que j’étais en fauteuil, car je me suis tenu debout, serré entre les journalistes, la sécurité exemplaire et ma femme pour le saluer.

 

J’ai mal compris ses paroles tant les acclamations étaient étourdissantes, puis il est monté sur l’estrade, attendant que les différents intervenants aient pris la parole.

 

Je ne saurai dire pour quelles raisons il a si souvent regardé dans ma direction, assis lui à côté de ses deux chefs de file, mais aussi pendant son allocution.

 

Nous devons cette place de choix à notre ami Stéphane Fautrat, secrétaire départemental de LR, pour que de mon fauteuil je puisse voir de près tous les intervenants.

 

Commençant son allocution, Nicolas Sarkozy a, d’emblée, rappelé combien l’unité devait être la règle, « voyez le mal que j’ai eu à réunifier notre famille, quand on sait dans quel état elle se trouvait en 2012 ».

 

Devant la tête de liste régionale UDI Philippe Vigier et le chef de file Les Républicains Guillaume Peltier, Nicolas Sarkozy s'est félicité de l'union de la droite et du centre, une union qu' « il ne faudra pas oublier demain pour gagner d'autres échéances. Je le dis à tout le monde, y compris à nos amis du MoDem », a glissé Nicolas Sarkozy en direction des représentants de cette formation du centre présents à ce meeting et qui participent à la reconquête des territoires et, notamment de la région Val-de-Loire – Centre, avec les listes communes Les Républicains-UDI.

 

« Aujourd’hui, nous sommes unis pour ces élections, voyez le spectacle de cette gauche éclatée, ce parti socialiste divisé lui-même, mais que l’on ne s’y trompe pas, ils sauront tous se rassembler au second tour ».

 

« Il est légitime de voir ça et là, même dans notre famille, des ambitions se faire jour, c’est humain, c’est naturel, mais le moment viendra pour ça, l’instant présent, soyons fiers de cette union qui nous conduira a gagner les Régions, malgré les tripatouillages des socialistes ».

 

« Je veux dire à Guillaume (Peltier) ma reconnaissance d'avoir compris qu'on devenait un homme politique de dimension nationale, et qu'on pouvait postuler à une fonction d'homme d'État, quand on prenait ses responsabilités. C'est-à-dire lorsque l'on sait mettre provisoirement ses ambitions personnelles de côté pour construire un succès collectif. Toi, tu l'as compris. », Lui a dit Nicolas Sarkozy, et d'ajouter, « Guillaume, tu m'as plus impressionné par ta capacité à réfréner ton tempérament dont je me sens assez proche que par ta capacité à exprimer toute ton énergie et ton talent qui est grand. »

 

A quatre jours du premier tour des élections régionales, Nicolas Sarkozy a non seulement mis en garde les Français mais il les a également inciter à mener « le combat contre le désordre qu'impliquerait l'arrivée du Front national » à la tête de région(s).

 

« Comment ne pas comprendre la colère des Français ? On leur avait promis l'inversion de la courbe du chômage et ils ont vu la courbe de la hausse des impôts, de tous les impôts. Je comprends l'expression de cette colère mais je demande aux Français de regarder ce que font le père, la fille et la petite-fille Le Pen puisque c'est une affaire de famille, une entreprise familiale », a-t-il prévenu.

 

Et de souligner les contradictions du parti d'extrême droite qui a un discours sécuritaire mais qui, dans les actes, fait l'inverse. « Là, au Parlement européen le FN ne vote pas la mise en place du PNR, ce fichier qui permettrait aux autorités d'avoir connaissance de toutes les données concernant les passagers aériens. Ce faisant, il s'est associé à la démarche des élus socialistes et des Verts qui n'ont pas voté le PNR ».

 

Nicolas Sarkozy a également dénoncé les annonces de Marion Maréchal-Le Pen, qui veut couper les subventions régionales aux plannings familiaux par lesquels « les femmes ont gagné leur liberté. Je ne souhaite pas dans mon pays une tel retour en arrière », a-t-il réagi.

 

Pour contrer une éventuelle victoire de l'extrême droite dans une ou plusieurs régions, Nicolas Sarkozy a rejeté l'hypothèse, brandie par la gauche, d'un front républicain à l'issue du premier tour.

 

« En ce qui me concerne je suis engagé avec nos candidats dans une campagne où nous expliquons aux gens que la seule alternance c'est nous. S'agissant de la question du retrait, nous maintiendrons nos listes partout où nous serons en position de les maintenir » a réaffirmé Nicolas Sarkozy.

 

« Vous croyez quoi ? Qu'on va se livrer à des combines d'état-major entre le 1er et le 2e tour parce qu'on veut un poste de plus ? On ne peut pas dire avant le premier tour : « on est en total désaccord avec la politique de la gauche » et entre le premier et le deuxième tour dire : « mais au fond marions-nous ». Cela rendrait au contraire service à Mme Le Pen en accréditant l'idée qu'il y a au fond une seule opposition aux socialistes, le Front national », a argué Nicolas Sarkozy.

 

Nicolas Sarkozy a ensuite, lancé avec parfois une pointe d’humour, quelques tacles à François Hollande et à Manuel Valls sur les discours et les actes du Gouvernement.

 

Evoquant les attentats terroristes du 13 novembre dernier, Nicolas Sarkozy s'est félicité du « revirement de François Hollande sur la sécurité, mais pourquoi si tard ? », s'est-il interrogé rappelant que « notre formation politique, depuis les attentats de début janvier, n'avait cessé de réclamer des mesures sécuritaires bien ciblées que le gouvernement socialiste n'a jamais retenues jusqu'au lendemain des attentats du 13 novembre dernier, comme la déchéance de la nationalité pour les djihadistes binationaux. »

 

« Notre devoir est de protéger les Français. Notre devoir était d'approuver ce qui va dans le sens de la protection des Français », a souligné Nicolas Sarkozy.

 

Il a insisté sur la confiscation de la parole sur tous les sujets de société, au profit de la pensée unique et du politiquement correct instauré par les socialistes, « Ha les socialistes et leur bien-pensance, alors, comme ça, dans ce pays on ne peut plus dire les choses comme elles doivent être dites, les mots comme ils doivent être prononcés, et bien il faut dire les choses et les mots tels qu’ils sont en réalité ! »

 

Et citant quelques exemples :

 

« Parler de l’islam c’est être islamophobe ? », « Parler de nos racines judéo-chrétiennes c’est être réactionnaire ? », « Parler des immigrés ou des migrants c’est être raciste ? »

 

Et à propos de la Turquie « La Turquie n’est pas dans l’Europe, elle est en Asie, elle ne peut entrer dans l’Union Européenne » !

 

Sur la réappropriation du drapeau national, « Je me souviens de ce mois de mai 2012 ou pas 1 drapeau français n’était présent ! Aujourd’hui, les socialistes ne voient que par notre drapeau et la Marseillaise ! »

 



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 « Cela nous impose d’entendre le message des électeurs : interdiction d’augmenter les impôts. Nous n’avons pas la même logique que le PS », prévient Nicolas Sarkozy pour qui il est une exigence commune aux candidats Les Républicains : « faire mieux sans augmenter les impôts. Si l’on veut faire mieux, il faut agir comme en Alsace présidée par Philippe Richert. Les emplois de complaisance, c’est fini ! Les départs en retraite ne seront pas remplacés. Comme le ferait un bon père de famille, comme le fait un bon chef d’entreprise on ne fait pas plus que nos moyens le permettent ».

 

« Depuis 2004, les dépenses des régions de gauche ont été multipliées par plus de deux, les frais de personnel par six et la dette par deux-et-demi. Il y a dix ans, elles consacraient près de la moitié de leur budget à investir. Aujourd’hui cette part est tombée à 38%. Les impôts ne sont pas demeurés en reste avec une multiplication par près de trois des recettes fiscales sur la même période », déplore Nicolas Sarkozy.

 

Sur les régimes de retraites « Oui, il faudra aligner les régimes de retraite, régimes spéciaux et publics sur celui du privé », et « il faudra supprimer l’AME, et les bénéficiaires des aides de l’état devront participer à leur façon à l’effort consenti par l’état ! Par exemple, donner un peu de leur temps au service de la collectivité, il faut mettre fin à l’assistanat sans contrepartie ! »

 

C’est debout que j’ai chanté la Marseillaise avec la foule, et Nicolas Sarkozy, mais aussi toutes les personnalités présentes ne font pas semblant de la chanter eux, ils aiment la France !

 

Je n’ai pas relaté l’ensemble de son intervention, trop difficile pour moi de tout retenir tant je suis resté scotché sur mon fauteuil, mais la grandeur, la vacuité, la gentillesse et la simplicité de cet homme méritent que l’on s’attache plus à son pragmatisme, ses compétences, sa vision de l’avenir de la France et de son peuple plutôt que de nous abreuver de son Fouquet’s pour une coupe de champagne alors qu’il n’était même pas encore investi dans sa fonction présidentielle !

 

J’ai relaté un peu dans le désordre, je l’avoue les points forts, mais hélas trop nombreux pour ma pauvre mémoire, j’ai fait mon possible pour relater ici ce que je pense essentiel.

 

Dans tous les cas, ce sont 1200 personnes qui sont venues écouter un discours d'homme d'Etat, un discours de vérité, « parce qu'un pays qui se tait est un pays mort ».

 

Plus que jamais, en ces temps troublés, l'autorité et la vision de la France que Nicolas Sarkozy incarne, s'imposent.

 

 

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Nicolas Sarkozy et Guillaume Peltier en grande forme, ce fut un très bon meeting, motivant, encourageant !

 

Le 03 décembre 2015



07/12/2015
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